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Labraderie sera concentrée dans les rues Thiers, Victor-Hugo et Faidherbe, et aussi dans le début de la rue Nationale et le bas de la Grande-rue. Cette braderie-brocante est également ouverte aux
LaProvence Marseille : la grande braderie transforme le centre-ville La Provence Le centre-ville devient piéton pour la grande braderie. La RTM a prévu d'aménager ses trajets dans le secteur. photo Laure Mélone. Chargement Le centre-ville sera en fête pour la grande braderie de samedi. Après le succès de l'an dernier avec 20 encore »
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LeTouquet-Paris-Plage Le 21/08/2022 Braderie Braderie de Jullouville L’AS Jullouville Sartilly organise sa traditionnelle braderie, vide-greniers, professionnels et particuliers. Restauration et buvette Jullouville - Avenue des sapins Le 21/08/2022 Braderie Braderie des commerçants
Rangezces armes que Le Touquet ne saurait voir. Les CRS en charge de la surveillance de la résidence secondaire de Brigitte et Emmanuel Macron ont reçu en fin de semaine dernière une consigne
Site De Rencontre Sans Abonnement Payant. En Janvier 1964, le journal Nord Éclair titre le glas va-t-il sonner prochainement pour l’Hippodrome ? Le vénérable théâtre de l’Hippodrome avait ouvert ses portes le 5 novembre 1882, quelques mois à peine après le comblement du canal. Pendant trois quarts de siècles, il aura été un des lieux de spectacle favoris de la population roubaisienne. A la fois cirque, salle de théâtre et d’art lyrique, de meetings et de débats politiques, et dans les derniers temps salle de cinéma, l’Hippodrome théâtre a fermé ses portes en 1957. L’hippodrome théâtre, en cinéma Capitole Collection Particulière En 1963, la Compagnie d’Investissements Fonciers a racheté le dernier café adossé au vieux théâtre, et annoncé un projet de construction d’un immeuble et d’une station service. En Juillet 1964, c’en est fini du vieux théâtre, jeté à terre par les bulldozers. Cependant le projet ne démarre pas immédiatement. La surface n’était-elle pas suffisante ? Les bureaux de l’entreprise Motte Bossut et le rond point de l’Europe en 1969 Photo Nord Éclair Il faut attendre 1971 pour qu’il soit envisagé de récupérer l’espace occupé par deux cafés et par les bureaux de la maison Motte Bossut, situés à l’angle de la rue du Coq Français et du boulevard Leclerc, dans le prolongement de l’usine. Le crédit municipal situé sur le même trottoir au n°42 serait également concerné par la démolition, mais on ne sait pas où le reloger. Projet publié en 1972 par Nord Éclair Le projet de construction est alors porté par le CIL de Roubaix Tourcoing, et il est envisagé une importante opération immobilière comprenant un immeuble de 16 étages, des commerces, un restaurant, une station service. Un second immeuble de dix étages est prévu le long de la rue Vincent Auriol. La démolition intervient en octobre 1971. On prévoit de donner le nom de Résidence du Théâtre à la tour de seize étages… Avril 1986, la Ville de Roubaix, par la voix de Jacques Catrice, adjoint au maire chargé du commerce, est résolument optimiste sur l’avenir de Roubaix 2000. Après le départ d’Auchan, il fallait trouver une locomotive pour le centre, et c’est chose faite avec AS ECO. Mais il faut que les commerçants se redynamisent et reprennent confiance. Il faut également que les cellules vides soient rapidement occupées. Jacques Catrice rappelle que la municipalité aide et appuie les projets des commerçants dans la mesure de ses possibilités, mais ne s’immisce pas dans leur manière de gérer les affaires. Il est convié aux réunions de l’union du commerce de Roubaix, avec voix consultative, mais pas au-delà . Roubaix 2000 en 1986 avant sa couverture Photo Nord Éclair Certes, il y a des raisons d’espérer. Plusieurs commerces vont bientôt s’installer dans le centre commercial, suite à des conditions de location ou d’achat intéressantes. Un poste permanent de police municipale va être installé dans Roubaix 2000 pour sécuriser les lieux et passages. Un projet d’aménagement a été validé par la grande surface et la majorité des commerçants. Dans les six mois qui suivront l’achèvement de la couverture, le centre commercial sera entièrement rempli. Le démarrage des travaux est imminent, et c’est la fin annoncée de la maison des courants d’airs. Cependant ce n’est pas tout à fait la belle unanimité. M. Michel Jacquart, président du GIE depuis juin 1985, vient de démissionner le 28 mars dernier de son poste de président, décision entérinée par 6 membres sur 8 présents ce jour là . Michel Jacquart, par ailleurs directeur de Naja tourisme, donne ses raisons en septembre 1985, un accord est intervenu entre les commerçants, la municipalité et la grande surface pour créer un poste de directeur du centre commercial rémunéré par le conseil syndical et chargé de mener toute action en faveur du développement de Roubaix 2000. Il lui semblait important que ce directeur vienne de l’extérieur de la structure. Mais la majorité s’est prononcée pour Madame Macqueron Maison de la Presse comme directrice du centre, faute de candidats présentant un profil plus intéressant. M. Jacquart estimait que sur les trois candidats extérieurs au centre qui s’étaient présentés suite à une petite annonce dans la presse, l’un d’eux présentait un profil intéressant. Madame Macqueron a quand même été élue à l’unanimité des membres présents du conseil syndical, fin janvier 1986, pour une mission de trois mois. D’où la démission du président. Un nouveau président est alors élu pour faire l’intérim. Il s’agit d’André dubois, tenancier du café le Belfort, élu à l’unanimité des membres présents, le 4 avril. Mme Macqueron et lui veulent éviter toute polémique. En mai, un nouveau président sera élu. Madame Macqueron fait alors le bilan de son activité de directrice depuis janvier. Elle s’est occupée du suivi du dossier de la couverture, de la commercialisation des cellules vides, et des recherches d’économies à faire sur la copropriété. Pour ce dernier point, des compteurs de calories seront installés chez chaque commerçant, et chacun ne paiera que sa consommation, mais toute sa consommation. Elle présente l’argumentaire pour l’arrivée de nouveaux commerçants. Le centre commercial, c’est 46 commerces, dont une grande surface. Une dizaine de cellules déjà aménagées appartenant à des particuliers ou des commerçants sont immédiatement utilisables, de même que les cellules inoccupées gérées par la mairie. On peut donc accueillir vingt à trente commerces des types les plus divers. Les conditions de vente et de location sont attractives, deux à trois fois moins chers qu’ailleurs. La situation géographique de Roubaix 2000 est très intéressante, en plein centre ville, avec un quartier en plein renouvellement la caserne des pompiers démolie a laissé place à de nouveaux locaux pour la caisse d’allocations familiales, l’ancien hôtel des postes a été reconverti en université, et l’usine Motte Bossut devenue un centre international de la communication, est en passe d’accueillir les archives du monde du travail. Tout cela augure de l’arrivée d’une nouvelle clientèle constituée d’étudiants, de chercheurs et de fonctionnaires. L’ancien resto self de Roubaix 2000 va d’ailleurs être transformé en restaurant universitaire avec des services midi et soir. Un peu de statistiques pour terminer véhicules passent en moyenne chaque jour devant le centre. Et en moins d’une heure le samedi 27 octobre 1984, personnes ont traversé le boulevard Gambetta devant Roubaix 2000 et du côté du boulevard de Belfort. Le centre commercial serait-il devenu l’endroit où l’on passe ? Mais tout ce passage garantit-il que les gens s’arrêtent, consomment ou achètent ? L’arrivée de la police municipale et le gardiennage mis en place par les commerçants ont résolu le problème des petits délinquants. Ces arguments ont l’air de satisfaire les membres du GIE, car Madame Macqueron voit sa mission reconduite pour 3 mois. Projet de toiture publié par Nord Éclair Qu’en est-il des travaux ? En avril 1986, Michel Ripoli, architecte à Wasquehal, présente le projet de couverture du centre commercial. Il rappelle que cela fait un an et demi qu’on travaille sur ce projet, et que les avis divergeaient entre ceux du bas et ceux du haut, entre les commerçants et la mairie…Il évoque les projets aménager un hôtel sur la moitié de l’étage, un promoteur était intéressé, mais pas de suite. Une réhabilitation totale était souhaitée, mais le budget ne le permettait pas. On voulait aussi refaire toute la décoration intérieure, là aussi, ce n’était pas possible, on verrait plus tard. Il fallait donc parer au plus pressé, et s’occuper de la couverture. Cette toiture va recouvrir 3000 m² de surface, ce qui est actuellement à découvert, plus les passages latéraux, et les auvents existants seront supprimés. Il s’agira d’une couverture en polycarbonate, matériau transparent ou translucide. Le translucide est plus résistant à la chaleur, mais il faut attendre l’avis de la commission de sécurité. Transparent, c’est évidemment plus agréable. MM Ripoli et Sauvage lui est architecte à Marcq en Baroeul ont travaillé avec le bureau d’études SETRAC à Lille qui a participé à la construction de Roubaix 2000 en 1968. Ils sont donc bien au fait de l’existant. La toiture sera soutenue par des charpentes métalliques, qui reposeront sur les piliers de béton actuels. Mais le toit ne se posera pas par ses extrémités latérales, il y aura un petit jour. Pour le support des plaques de polycarbonate, on utilisera une sorte de treillis métallique et les arches seront en aluminium. Il est précisé que ce type de couverture est souvent utilisé dans les bâtiments scolaires, les halls publics, les équipements sportifs. Quand les travaux seront finis, on remettra bien sûr la sonorisation, les lumières d’ambiance et la vidéo. Projet de toiture publié par Nord Éclair La demande de permis de construire a été déposée en avril 1986. Il faut compter deux mois pour la réponse municipale, puis deux mois pour la réponse de la Direction Départementale de l’équipement à Lille, à cause de la proximité du site Motte Bossut classé bâtiments de France. Les travaux débuteraient donc en septembre pour se terminer en décembre. Coup de tonnerre en 1985, Auchan va fermer son implantation dans le centre commercial Roubaix 2000 ! La transformation du magasin pour accueillir une autre enseigne du groupe Miniper, surface plus petite de centre ville est envisagée. Les discussions se passent mal Miniper veut réduire ses charges en rendant de la surface et en supprimant le chauffage dans son magasin, tous ces frais revenant à la charge de la copropriété. Le transfert avec Miniper ne se fera pas. La direction d’Auchan 2000 annonce par un bref communiqué de presse la fermeture pure et simple pour le 1er mai ! Il est conseillé à la clientèle de reporter ses achats sur les autres magasins Auchan de la région. Une pleine page de publicité dans Nord Éclair rappelle tous les avantages de l’hypersympa » Auchan Leers tout proche. La colère et la déception se retrouvent dans la réaction de Mme Macqueron présidente du GIE de Roubaix 2000. Elle estime que toutes ces péripéties –annonce de la fermeture et du remplacement d’Auchan- ont entraîné le départ de 20% de commerçants depuis un an. En mairie, on s’active pour trouver une solution de remplacement au départ d’Auchan. Auchan s’en va, As Eco arrive Photo Nord Éclair La fermeture intervient le 1er mai sans qu’une solution de rechange soit trouvée dans l’immédiat. De fait, il faudra attendre juillet pour que l’enseigne AS Eco, une chaîne de magasins de la région parisienne, devienne le successeur officiel d’Auchan pour Roubaix 2000. Par voie de presse, la direction d’Auchan informe les roubaisiens de la reprise des supermarchés Auchan Motte et 2000. Le reclassement du personnel s’est opéré de la manière suivante sur les 183 personnes qui travaillaient dans les deux magasins, 163 ont été reclassées dans la société Auchan, et 20 personnes dans la société AS ECO. Le magasin de l’avenue Motte doit rouvrir le 17 juillet, et celui de Roubaix 2000 courant septembre. La société Auchan explique ensuite son choix d’orientation céder ses magasins de proximité afin de mieux concentrer son activité sur l’exploitation de ses hypermarchés de Roncq, Leers, Englos et V2 de façon à mieux donner satisfaction à sa clientèle de la métropole. L’enseigne AS Eco Photo Nord Éclair Le désengagement roubaisien aura été total, car Auchan abandonne aussi son berceau de l’avenue Motte, également repris par As Eco. En 1985, Roubaix a donc perdu Auchan. On se souvient encore de l’onde de choc, notamment dans le quartier du Nouveau Roubaix Quand Auchan Motte est passé à la trappe, on n’a pas compris. La fermeture a été une surprise générale, tout le monde était habitué à Auchan. Ça a été une catastrophe dans le quartier, la fermeture, où allait-on aller ? à Leers ? Oui, mais pour ceux qui n’avaient pas de voiture ? Le remplacement ne s’est pas fait facilement. As Eco n’a pas pris. Il a fallu l’arrivée d’Inter marché pour que ça reprenne. Et encore, ça n’est plus comme avant…. La réouverture du supermarché de Roubaix 2000 avec la société AS ECO aura lieu comme prévu en septembre 1985. A sa tête, un ancien du magasin Lemaire qui précéda Auchan, M. Jean-Claude Leclerc. Il est optimiste aujourd’hui la ville de Roubaix est en train de redémarrer. Il n’y a aucune raison pour que la clientèle roubaisienne ne vienne pas à nous. On apprend au même moment que le différend judiciaire qui opposait les commerçants de Roubaix 2000 avec leurs assurances, touche à sa fin ; Les travaux dont le coût évalué à 2,5 millions de francs sera réévalué, vont être effectués. A l’époque où tout se transforme à Roubaix, Motte Bossut en site d’archives, et en centre international de la communication, et on l’on envisage l’arrivée du métro, ce redémarrage de la locomotive du centre commercial apparaît comme une dernière chance pour remettre le train Roubaix 2000 sur de bons rails. En 1983, 30 millions de centimes de travaux ont été exécutés dans le centre commercial Roubaix 2000 on a refait la peinture intérieure, les murs et les plafonds. Des globes ont été positionnés autour des lampes d’éclairage et on a mis des spots lumineux dans les jardins intérieurs. Pour la décoration, la mairie a offert une dizaine de jardinières qui égayent l’entrée. Il est désormais fait interdiction aux vélos de rouler dans les allées du centre. La sécurité s’est améliorée, trois agents de sécurité patrouillent en permanence, accompagnés en cela par deux gardiens rémunérés par les commerçants, et un système vidéo a été installé. L’entrée du centre commercial en 1983 Photo Nord Éclair Il reste à débloquer les crédits de la malfaçon, d’ici deux ou trois mois, et on devrait s’occuper du carrelage de l’étage et des problèmes d’étanchéité. Mme Macqueron, nouvelle présidente du GIE, insiste sur le fait de casser la mauvaise image de marque du centre commercial c’est une affaire de longue haleine, qui doit être le fait de l’ensemble des nouveau maire André Diligent vient saluer les commerçants et dire toute l’importance de Roubaix 2000 pour la ville. Ceux-ci espèrent que la ville trouvera des acquéreurs pour les cellules vides. Mi 1984, le centre commercial Roubaix 2000 présente sa carte fidélité. Les commerçants enchaînent les animations. Animations du mois de mai 1984 Photo Nord Éclair En novembre 1984, on connaît le contenu du projet d’aménagement couverture de la terrasse du premier étage avec création de deux surfaces commerciales, amélioration de l’accès à l’étage, agrandissement de la trémie et réaménagement de l’escalier, couverture des mails du premier étage, réorganisation des courants de circulation aux deux niveaux. L’entrée du centre sera relookée…Tout est en place pour que Roubaix 2000 fasse peau neuve… Le projet de réaménagement présenté dans Nord Eclair Roubaix 2000 poursuit ses efforts pour s’intégrer dans la vie et la ville roubaisienne. Ainsi crée-t-il sa braderie annuelle le lundi 27 avril 1981. En 1982, le centre commercial Roubaix 2000, c’est 50 petits commerçants qui sont pour 50% dans la copropriété, Auchan pour 30% et la ville pour 20% pour les cellules non occupées. La répartition entre les types de commerces s’établit comme suit il y a une majorité de commerces vestimentaires, quinze enseignes vêtements adultes, enfants, lingerie, bonneterie, auxquels on peut ajouter quatre marchands de chaussures, trois solderies, et deux négoces de tissus. Avec le service de nettoyage des vêtements et la maroquinerie, c’est plus de la moitié des commerçants de Roubaix 2000 ! Roubaix 2000 en 1983 Publicité Nord Éclair Les commerces de l’alimentation viennent ensuite, avec la restauration, café brasserie le Belfort, pizzeria Russo, restaurant La Fourchette et le Restoself 2000, une boulangerie et une confiserie, sans oublier l’importante présence d’Auchan. Viennent ensuite les services bancaires Crédit Lyonnais, Crédit du Nord les assurances de la Macif et une permanence des Assedic. Enfin, on trouve deux commerces de cadeaux, une bijouterie, un disquaire discocave, un magasin d’électronique Tandy, un magasin de jouets, un fleuriste, une parfumerie et une maison de la Presse. Et bien entendu, les deux salles de cinéma, Colisée 2 et 3. Roubaix 2000 en 1983 Publicité Nord Éclair Les travaux de remise à neuf s’élèvent à un montant de 20 millions de francs, dans lesquels la moitié serait supportée par les commerçants et le reste par Auchan et la ville, en attendant que la bataille pour les malfaçons aboutisse…. On récapitule les aménagements à effectuer d’urgence favoriser l’accès par la place de la Liberté et le boulevard de Belfort, améliorer l’accès et la sécurité du parking souterrain, couvrir le centre et le fermer, modifier la circulation à l’intérieur du centre… Publicité Nord Éclair L’animation continue à la fin de l’année 1982, Roubaix 2000 organise une animation autour du dernier film sorti par Walt Disney, l’avant-gardiste Tron. La presse donne quelques statistiques le chiffre d’affaires annuel moyen de Roubaix 2000 s’élève à 7700 francs le m², et c’est le plus bas de tous les centres commerciaux de France. On pourrait atteindre francs le m², selon les spécialistes. Après une étude pour les travaux, il apparaît que les commerçants ne pourraient prendre en charge qu’une part de 4,8 millions, encore s’endetteraient-ils pour 20 ans ! La ville participera à hauteur des surfaces non occupées, et Auchan qui pense à son développement régional, se fait tirer l’oreille… On apprend alors que la copropriété a gagné son procès contre les malfaçons. On attend une rentrée de 1,5 millions de francs. Arnold Seynaeve, nouveau président du GIE, croit au développement, mais il faut une décision avant la fin de l’année. Il déclare si les trois parties n’arrivent pas à s’entendre sur un projet de rénovation du centre commercial, il n’y a plus qu’à raser Roubaix 2000, car il est impossible de continuer plus longtemps comme cela ! Sombre présage… Janvier 1981. Le centre commercial Roubaix 2000 est dans un état déplorable. C’est une véritable passoire l’eau pénètre partout et cause des dégâts importants. Cinq pompes fonctionnent constamment pour que le parking souterrain ne soit pas inondé. Des crevasses apparaissent, des joints de dilatation, de la rouille. Tout ceci est du à des malfaçons. Et l’on apprend que la ville a engagé une procédure depuis 1972, année d’inauguration, et que le syndic des commerçants a pris la suite en 1975, notamment pour faire jouer la garantie décennale. La pluie à l’étage ! Photo Nord Éclair On brocarde l’architecte, grand prix de Rome, qui a conçu un véritable blockhaus en centre ville. Même si les commerçants ont payé de leurs deniers la pose de glaces au rez-de-chaussée pour couper les courants d’air, l’étage de Roubaix 2000 reste ouvert à tous vents. On dénonce dans la presse l’irresponsabilité des promoteurs et l’inconscience des entreprises. Le tribunal doit établir les responsabilités des entrepreneurs, et la bataille d’experts est engagée. On parle d’ores et déjà de réhabilitation, à l’image de ce qui se passe pour les constructions d’autres grands prix de Rome, situés dans les quartiers sud de la ville. Il s’agit en effet de procéder à des réparations urgentes, et de fermer le centre pour qu’il soit à l’abri de la pluie et du vent. La fermeture du rez-de-chaussée Photo Nord Éclair Entre-temps Roubaix 2000 perd l’un de ses défenseurs les plus actifs. Roger Fruit était le Président du Groupement d’Intérêt Économique du centre commercial depuis 1973. Il faisait partie des quelques commerçants qui avaient connu les péripéties des déménagements successifs. Ayant repris en 1957 la maroquinerie de son père, située 56 rue de Lannoy, Monsieur Fruit s’en va occuper en 1964 un magasin du centre de transit du Lido, avant de rejoindre le nouveau centre en 1972. Il décède en ce mois de janvier 1981. La bataille juridique engagée pour cause de malfaçons sera plaidée en mars 1981. On évalue les réparations à plus d’un million et demi de francs. Les entreprises pourront faire appel, ce qui repoussera d’autant l’exécution des réparations. Des travaux conservatoires sous contrôle d’expert sont envisagés…Malgré toutes ces péripéties, les commerçants croient encore à la réussite du centre commercial, comme le montre leur important budget publicitaire. Auchan joue son rôle de locomotive en drainant plus de clients chaque année, les aménagements pour le tramway et l’arrivée prochaine du métro ne peuvent que renforcer leur optimisme. A l’étage, la galerie des courants d’air Photo Nord Éclair Cependant, il faut bien constater que 13% des cellules commerciales sont encore vides, et ce sont celles qui subissent le plus l’humidité. Il reste l’étage à couvrir, et les soixante dix commerçants sont prêts à assumer la dépense d’un million de francs que couterait une telle opération. Enfin, il y a le problème du parking, sous utilisé, à cause de l’humidité et de la sécurité. Il est bien proposé qu’il soit gratuit, mais est-ce vraiment une solution ? C’est en 1910 que la section roubaisienne de la Croix Rouge crée un dispensaire dans les anciens locaux de la boulangerie coopérative l’Union, au cœur du quartier des longues haies, au n°90 de la rue du même nom. Il fut ouvert aux malades le lundi 21 novembre après avoir été béni une semaine plus tôt. Après avoir subi les sévices de la première guerre mondiale, il est restauré en 1924, et ajoute à sa vocation de dispensaire, le recrutement et la formation d’infirmières. Les élèves infirmières du dispensaire en 1950 Photo Nord Éclair En 1950, ce dispensaire est toujours actif et ses activités éducatives se sont développées et transformées on y trouve toujours l’école des infirmières hospitalières, mais également des assistantes sociales et des futures reines du foyer » selon le titre du journal de l’époque. Ces stages d’instruction sont effectués par des jeunes filles âgées de 19 ans au moins et de 35 ans au plus. Un examen d’entrée attend les postulantes qui ne sauraient justifier d’un niveau d’études générales. Ce sont des élèves infirmières, ou de futures hospitalières, des assistantes sociales, ou simplement des jeunes filles qui viennent se former à la puériculture et aux soins à donner aux malades et aux blessés. Onze médecins viennent donner bénévolement des cours théoriques assistés par trois religieuses, qui jouent le rôle de répétitrices, et donnent des cours de morale professionnelle et des travaux pratiques, donnés dans une salle de démonstration. La première année d’études est commune aux candidates hospitalières et assistantes sociales, mais les premières auront deux ans à faire avant d’obtenir leur diplôme d’état, alors que les secondes le feront en trois ans. Pendant cette période, elles ont onze mois de stage pratique obligatoire à la clinique, au dispensaire, ou au centre de Comines. Pour les jeunes filles qui reçoivent un enseignement médico-social, elles obtiennent après une année d’études et sept mois de stage un diplôme d’infirmière croix rouge qui ne leur donne pas le droit d’exercer mais qui les prépare à leur rôle de mère de famille. Cette formation est un premier exemple des animations proposées par la Croix Rouge, qui se complètent dans le cadre de ses centres sociaux. La couture au centre social de la Croix Rouge 51 boulevard de Belfort Photo Nord Éclair Il y en a deux en 1950 à Roubaix, dont la création remonterait à 1947. L’un est situé au 46bis rue de la chaussée dans le quartier de la Guinguette dans un ancien café d’angle, et l’autre est à deux pas du dispensaire des longues haies, au n°51 du boulevard de Belfort. La responsable est Melle Houmer, elle est assistée de quatre monitrices Melle Jacquart pour l’enseignement ménager, Melle Vandamme pour la bibliothèque, Melle Vanwelden pour le chant danse folklorique et Melle Trackoen pour les expositions et fêtes. Qu’apprend-on dans ces centres ? Tout ce qui a trait à l’entretien du linge familial utilisation de la laveuse, de l’essoreuse, du matériel de lessive. Ebauche des premières haltes garderies, Bébé est gardé pendant que maman se forme à la préparation du repas, à la pratique de la machine à coudre, des patrons, du fer à repasser électrique. Une bibliothèque pour tous propose un service de prêt et de lecture sur place. Le lieu est convivial, on peut y écouter la radio, bénéficier des services d’un secrétariat social. Le coin bibliothèque du centre social de la guinguette en 1950 Photo Nord Éclair Le centre social du boulevard de Belfort disparaîtra, comme le dispensaire, dans l’opération de rénovation du bloc Anseele au début des années soixante. Un précédent article laissait entendre que la maison St Jean Bosco avait été envisagée dès le mois de janvier 1945. De nouvelles découvertes nous amènent à préciser ce point. Déjà à l’origine de la construction de l’église Ste Bernadette en 1935, l’abbé Carissimo devenu doyen de la paroisse Ste Elisabeth, souhaitait la création d’un nouveau centre d’œuvres charitables dans le quartier des Longues Haies. Son vœu est exaucé au début du mois de décembre 1942, époque à laquelle quelques religieuses se sont installées dans un assez vaste immeuble au n°102 de la rue Bernard. D’après le Ravet Anceau, c’était autrefois l’atelier du charpentier menuisier Vanacker Florin. Saint Jean Bosco et les sœurs de l’ouvrier Photos Coll Privée Cette œuvre est mise sous la protection de Saint Jean Bosco, fondateur des patronages dominicaux et de l’ordre des Salésiens, dont la mission consistait à recueillir les enfants pauvres ou abandonnés, à les éduquer et à leur donner une instruction professionnelle susceptible de faire d’eux des bons ouvriers. Saint Jean Bosco n’est pas un inconnu pour les roubaisiens, car il vint prêcher à Roubaix le 11 mai 1883 dans l’église Saint Martin. Il n’était alors que Dom Bosco, et il sera canonisé le 1er avril 1934. Ce sont les sœurs de l’ouvrier » dont la maison mère est à Croix, qui vont mettre leur dévouement à la disposition des familles du quartier, en visitant les malades, et en dispensant leur sacerdoce auprès des infirmes, des vieillards et des petits enfants. Elles s’occuperont de soupes populaires, d’ouvroirs et de vestiaires pour les déshérités. A partir de fin janvier 1943, leur chapelle permettra à tous ceux qui le souhaitent, et qui trouvent l’église paroissiale trop éloignée, de remplir leurs devoirs religieux. L’autel de la chapelle de la maison Saint Jean Bosco Photo Brunin La chapelle fonctionnait donc dans le cadre de la maison d’œuvres de St Jean Bosco, mais elle s’avéra très vite trop petite. On projeta un moment de construire une chapelle plus importante, sur un vaste terrain où se situait la cour Binet, au n°170, rue des Longues Haies. Un architecte, M. Forest, en dressa les plans, et la maquette fut présentée à la presse. Le projet ne fut jamais réalisé, mais le centre d’œuvres sociales de la rue Bernard continua d’exister et sa chapelle de fonctionner, jusqu’à la disparition intégrale du quartier en 1960. Le 102 rue Bernard en 1942 et le projet de chapelle Photos Journal de Roubaix Guy Mollet vient inaugurer l’exposition du CIL à Roubaix le 30 septembre 1956 Photo Nord Éclair Après avoir occupé l’hôtel de ville en 1952, le CIL comité interprofessionnel du logement s’installe en octobre 1956 sur l’esplanade du boulevard Gambetta, ordinairement réservée aux foires du printemps et de l’automne… Petit rappel historique le CIL a été créé en 1943, sur la base d’une gestion paritaire des syndicats d’employeurs et des syndicats de salariés. Cinq hommes en sont à l’origine Albert Prouvost, grand industriel textile, Bernard d’Halluin, Président du Syndicat Patronal Textile, Victor Provo, maire socialiste de Roubaix, Robert Payen, syndicaliste CFTC et Gabriel Tétaert, syndicaliste CGT. Ensemble, ils décident de consacrer volontairement 1% de la masse salariale à la construction de logements décents. De là s’est développée quelques temps après, l’allocation logement, imaginée et préconisée en 1938 par l’ingénieur Pierre Kula[1], et qui prend son véritable démarrage à Roubaix Tourcoing, avant de faire l’objet de la loi du 1er septembre 1948. Le CIL fête donc en 1956 le 13ème anniversaire de sa création, mais également le 10ème anniversaire de la création de la cité expérimentale du Congo[2], qui a permis de lancer la construction de nombreux lotissements. Bâtie en septembre 1946, cette cité expérimentale du Congo à Mouvaux se trouvait à deux pas de l’ancien emplacement du château de l’industriel Vaissier. Une trentaine de logements en maisons jumelées sont présentées aux visiteurs, comme un catalogue de réalisations alliant les techniques et les matériaux les plus divers[3]. Le comité interprofessionnel du logement aura encore recours à cette modalité de présentation des réalisations de son bureau d’études. Ainsi en mars 1953, le modèle U53 est-il présenté à la presse. Il sera adopté pour les chantiers importants de la Mousserie à Wattrelos. Le quartier de la Mousserie, tel qu’on l’envisage en janvier 1956 Photo Nord Éclair En 1956, où en est la construction de logements à Roubaix Tourcoing et leurs environs ? Depuis 1946, les chantiers CIL se sont succédé la cité des Trois Baudets à Hem de 1947 à 1949, et à Roubaix la cité du Galon d’eau à Roubaix, de 1948 à 1949, la cité de la gare de débord de 1949 à 1951, la cité du Pont Rouge en 1950, le lotissement Pigouche Carpeaux en 1951, la Potennerie rouge en 1954. La liste n’est pas exhaustive. Depuis 1946, logements ont été construits ou sont en cours de construction. L’exposition montre les différents quartiers nouvellement créés, mais évoque aussi les besoins qui restent à satisfaire un tiers du programme envisagé il y a dix ans a été réalisé. Il faut à présent sauver et assainir ce qui peut être maintenu du vieil habitat, et édifier d’autres quartiers résidentiels[4]. L’exposition présente un grand nombre d’informations et de réalisations. Sous une grande tente, panneaux et stands photographiques relatent les différents chantiers, mais le slogan de cette exposition, –Déjà un tiers, mais seulement un tiers ?- est significatif le programme prévu il y a dix ans n’a été réalisé qu’en partie[5] et des besoins considérables sont encore à satisfaire. Un diorama présente le bulletin de santé de l’habitat de Roubaix Tourcoing et évalue le nombre des logements à détruire, à améliorer à transformer et à construire dans les dix ans à venir. On peut également découvrir les projets d’études du CIL, et connaître quel est le concours des municipalités, des caisses d’épargne, de la caisse d’allocations familiales. On peut y prendre connaissance des initiatives favorisant l’accession à la propriété. L’exposition accueille également le stand des producteurs de matériaux, et présente deux cellules d’habitation grandeur nature, réalisés à partir d’éléments préfabriqués. La formation professionnelle des adultes y anime un stand. La grande opération immobilière du moment, c’est le grand chantier de la Mousserie à Wattrelos[6], dont on voit une photo géante dans le cadre de l’exposition, et qui est présentée comme une ville moderne aux vastes aires gazonnées. On peut aller y visiter les logements témoins, un service d’autocars fonctionne entre le boulevard Gambetta et la plaine de la Mousserie à Wattrelos. La quinzaine du logement va durer jusqu’au 14 octobre 1956. Son entrée est libre, un public nombreux s’y rendra. Des réceptions officielles auront lieu, parmi lesquelles, celle des organismes paritaires, des entrepreneurs, des représentants de la presse régionale. Le conseil municipal de Wattrelos sera reçu à la Mousserie, puis il y aura la journée du bâtiment, avec la participation du syndicat du bâtiment, et une exposition des travaux des stagiaires FPA. Les nouvelles techniques concernant l’industrialisation du bâtiment seront également exposées. Albert Prouvost Président Fondateur du CIL recevant les représentants des Caisses d’Épargne Photo Nord Éclair Après la visite des administrateurs des caisses d’épargne, et des représentants des services municipaux, c’est au tour des représentants des CIL de France qui se retrouvent à Roubaix pour la tenue de leur congrès. Enfin, une soixantaine d’architectes parisiens visitent les établissements Pennel et Flipo et l’exposition du CIL. Le CIL utilise le système des quinzaines, dans le but de présenter ses réalisations, mais également d’intéresser la population à la question du logement sur les thèmes de la location, et de l’accession à la propriété. Ces manifestations s’organisent simultanément avec l’inauguration de nouvelles constructions. La quinzaine d’octobre 1956 intervient quelques temps avant le démarrage des grands chantiers de la cité des Hauts Champs et de l’opération de rénovation du quartier Edouard Anseele. [1] In Robert Colin, Premier bilan des allocations de logement 1952 [2] Voir ce sujet dans la revue des ateliers mémoire n°1 disponible en médiathèque de Roubaix [3]ibidem [4] D’après la presse de l’époque [5] Ibidem note 2 et 3 [6] La première pierre a été posée le 18 octobre 1954. Fils d’un chapelier d’origine belge, Jean Déarx est né le 24 mars 1885, au domicile de ses parents, rue de Lille. Il va poursuivre la profession familiale et la développer. Avant la première guerre, il crée l’industrie de la chapellerie cousue. On le trouve installé après la guerre comme fabricant de casquettes au n°21 de la rue de Lannoy, et il a installé ses ateliers au n°4 de la rue Bernard. Au-delà , il va consacrer sa vie à la défense et à l’extension du commerce. Dans sa branche, il sera Président de la chambre syndicale des fabricants de casquettes, chapeaux piqués et uniformes du nord de la France et vice-président de la fédération nationale de la Chapellerie. Le magasin du Chapelier Jean, 21 rue de Lannoy Collection Particulière A Roubaix, il sera premier vice-président de la chambre de commerce de Roubaix, Président fondateur de la fédération des syndicats commerciaux de Roubaix et de ses cantons, Président fondateur du salon des arts ménagers de Roubaix et Président de la fédération des groupements commerciaux de Roubaix et de ses cantons. Il a aussi été juge au tribunal du commerce. Tout cet engagement ne l’empêche pas de s’investir encore dans d’autres domaines. Il a fait la première guerre mondiale, est décoré de la croix du Combattant, et pendant la seconde guerre a été interné comme résistant à la prison de Loos en 1944. Il n’est donc pas étonnant de le retrouver président d’honneur de l’Union des réformés et mutilés de Roubaix, Lannoy et leurs cantons, et vice président des résistants internés et déportés. Il est également délégué cantonal, administrateur du conservatoire de musique de Roubaix, administrateur du lycée de jeunes filles, administrateur et membre du conseil technique de l’ENSAIT et Président d’honneur de la FAL. Fait Officier de la légion d’honneur en 1947, lors du passage du Président de la République à Roubaix, Jean Déarx est promu commandeur de la légion d’honneur le 8 mars 1957. Jean Déarx Photo Nord Éclair Mais l’un des titres honorifiques qui lui tenait sans doute beaucoup à cœur, c’est la présidence d’honneur de l’union des commerçants de la rue de Lannoy. Car Jean Déarx s’opposa de toutes ses forces à la destruction du début de la rue de Lannoy, participant même à un contre-projet pour le centre commercial de Roubaix 2000. Mais rien n’y fit. Jean Déarx ne quittera pas la rue de Lannoy, car il se réinstallera aux n°111-113, et ainsi évitera le centre de transit du Lido. Il ne connaîtra pas réellement le centre commercial Roubaix 2000, car il décède le 25 août 1972, soit quelques jours avant l’inauguration officielle. Avec Jean Déarx, c’est une figure importante du Roubaix des grandes rues commerçantes qui disparaît.
La navette ville » circulera selon son circuit et ses horaires habituels pendant ces deux 1er Janvier au 31 Mars 2 fois par semaine– Jeudi, de 8 H 15 à 13 H 00 sauf les jeudis des vacances d’hiver toutes zones à 13 H 30,– Samedi, de 8 H 15 à 13 H 1er Avril au 30 Juin 2 fois par semaine– Jeudi, de 8 H 15 à 13 H 00 sauf les jeudis des vacances scolaires toutes zones à 13 H 30,– Samedi et jours fériés, de 8 H 15 à 14 H supplémentaires– Lundi de Pâques , de Pentecôte jusqu’à 14 H 00 et les lundis des vacances scolaires de printemps toutes zones jusqu’à 13 H poissonnerie– les jours de marché précités,– le Vendredi matin de 8 H 15 à 13 H 00– le Dimanche matin de 8 H 15 à 13 H 00– les matins de chaque jour des vacances scolaires toutes zones de 8 H 15 à 13 H 30, sauf les samedis de 8 H 15 à 14 H 00Du 1er Juillet à la date de la rentrée scolaire de Septembre 3 fois par semaine– 1er Lundi le 4 Juillet – dernier lundi le 29 août,– lundi et jeudi 8 H 15 à 13 H 30– samedi 8 H 15 à 14 H 00La poissonnerie-le matin de chaque jour de la semaine, de 8 H 15 à 13 H 30. Sauf samedi et jours fériés de 8 H 15 à 14 H la date de la rentrée scolaire au 30 Septembre 2 fois par semaine– Jeudi, de 8 H 15 à 13 H 00,– Samedi, de 8 H 15 à 13 H 1er Octobre au 31 Décembre 2 fois par semaine– Jeudi, de 8 H 15 à 13 H 00 sauf les jeudis des vacances scolaires toutes zones et fériés à 13 H 30,– Samedi, de 8 H 15 à 13 H supplémentaires– Lundi des vacances de la Toussaint toutes zones jusqu’à 13 H 30.– Lundi des vacances de Noël toutes zones jusqu’à 13 H poissonnerie– les jours de marché précités– le vendredi matin de 8 H 15 à 13 H 00– le dimanche matin de 8 H 15 à 13 H 00– les matins de chaque jour des vacances scolaires toutes zones de 8 H 15 à 13 H 30
Accueil Hauts-de-France Montreuil Sous un soleil radieux, le cortège composé de chars, géants et majorettes a mis l’ambiance dans les rues de Fruges. Il y avait du monde sur le parcours. Article réservé aux abonnés Article réservé aux abonnés Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous à partir de 1€ à notre offre numérique. Sans engagement de durée. ESSAYER POUR 1€ Vous êtes déjà abonné ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 14h36 Musique Video Cheb Khaled sort un nouvel album, son premier album depuis 2012 13h41 International Ukraine Antonio Guterres attendu à Odessa, les combats se poursuivent dans le Donbass 13h29 Roubaix Roubaix des violences urbaines ont éclaté à l’Alma après des opérations anti-rodéo 12h49 International Optimisation fiscale Olaf Scholz sommé de s’expliquer dans l’enquête sur les Cum-ex Files » 12h21 International Face au réchauffement climatique, le Groenland veut contrôler l’arrivée des bateaux de touristes Toute l'info en continu >
Accueil Hauts-de-France Roubaix Après avoir consulté les habitants du quartier via une enquête sur les habitudes de consommation au Sapin-Vert, la ville finalise son plan d’attaque pour lutter contre la désertification commerciale dans le quartier. On vous explique comment elle compte s’y prendre. Article réservé aux abonnés Article réservé aux abonnés Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous à partir de 1€ à notre offre numérique. Sans engagement de durée. ESSAYER POUR 1€ Vous êtes déjà abonné ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 14h36 Musique Video Cheb Khaled sort un nouvel album, son premier album depuis 2012 13h41 International Ukraine Antonio Guterres attendu à Odessa, les combats se poursuivent dans le Donbass 13h29 Roubaix Roubaix des violences urbaines ont éclaté à l’Alma après des opérations anti-rodéo 12h49 International Optimisation fiscale Olaf Scholz sommé de s’expliquer dans l’enquête sur les Cum-ex Files » 12h21 International Face au réchauffement climatique, le Groenland veut contrôler l’arrivée des bateaux de touristes Toute l'info en continu >
Dans le cadre du deuxième confinement, le gouvernement encourage les petits commerçants à se mettre à la vente en ligne. Facile à dire, mais pas toujours facile à faire, surtout quand on n'y connaît rien... Alors une entreprise amiénoise a décidé de les accompagner rapidement et à bas coût. Pas de passants qui flânent emmitouflés dans leur doudoune, pas de parents qui parcourent les rues du centre-ville à la recherche du jouet parfait, pas de couples qui font du lèche-vitrines en amoureux... Cet hiver, les rues du centre-ville d'Amiens risquent d'être bien tristes. La plupart des commerçants ont été contraints de baisser le rideau au moins jusqu'au 15 décembre en raison des nouvelles mesures sanitaires, et Régis Degryse, qui tient depuis plus de 30 ans une cave épicerie fine rue de Beauvais, en ressent déjà les effets. Lui a le droit d'ouvrir son commerce, mais sans émulation autour du marché de Noël et des autres boutiques, la fréquentation est en berne, retombée au même niveau que lors du premier confinement. "Au printemps, on avait perdu 70 % du chiffres d'affaires habituel." Mais cet éternel optimiste rectifie aussitôt "enfin, je dirais plutôt, on a eu la chance de faire 30 % de notre chiffre d'affaires. C'est déjà énorme par rapport à d'autres, on s'en rend compte."La vente en ligne pour survivreC'est plus que d'autres, mais pas suffisant pour tenir le coup financièrement. Alors comme de nombreux commerçants, il a décidé de passer à la vente en ligne, au moins pour une partie de ses produits, comme les coffrets dégustations ou certaines bouteilles de sa cave, qui pourront devenir des cadeaux de noël. Lui qui n'avait qu'un site internet "vitrine" a dû trouver une solution pour mettre en place un système de click & collect, "et même de livraison, s'il le faut, on livrera". Pour ça, il s'est tourné vers une entreprise amiénoise, Awelty qui a décidé de venir en aide aux petits commerces en proposant des sites internet, grâce à son outil "e-monsite". Catalogue de produits, paiement sécurisé, gestion des commandes... un site clé en main, prêt en seulement 24 heures et à moindre coût. "Pendant le premier confinement, on a vu les grands acteurs du e-commerce comme Amazon rafler la mise, et on s'est dit que Noël arrivant, il fallait offrir des solutions aux commerçants pour réagir vite", explique Arnaud Jibaut, gérant et fondateur de e-monsite. "Les commerçants maîtrisent très bien leurs boutiques physiques, mais là , c'est une autre organisation. Ils se posent des questions sur les outils de paiement, sur l'organisation de la livraison ou du click & collect, et on est là pour les accompagner à choisir les solutions qui leur correspondent le mieux." S'adapter aux nouveaux outilsComme Régis Degryse a pu lancé sa plateforme de vente en ligne moins d'une semaine après la décision gouvernementale de fermer les commerces non-essentiels. "C'est un de mes collaborateurs qui s'y est mis, parce qu'il est plus à l'aise que moi avec l'informatique. En une heure de formation, il maîtrisait l'outil", se réjouit-il. "Et ça rentre dans le budget." Lui qui considère que "toute nouvelle aventure est excitante", admet tout de même que la vente en ligne n'était pas vraiment naturelle pour lui. "Mon métier, c'est le commerce, le contact avec le gens, c'est ça qui est génial." Alors pas question de fermer boutique pour autant. "Il faut que les commerçants se rendent compte que la vente en ligne est complémentaire avec la boutique", explique Arnaud Jibaut. "Aujourd'hui, on peut faire les magasins après le travail et une fois à la maison faire des achats sur notre smartphone. Donc même après le confinement, ce sera utile. On les aide juste à sauter le pas."Consommer local, même en ligneUne démarche presque militante pour l'entreprise. "On est Amiénois, on vit nos expériences quotidiennes à Amiens, on achète en ligne et on veut y voir des petits commerces, alors on encourage la consommation locale en ligne." Et Vincent Trelcat, responsable de l'agence Awelty, de confirmer "Il faut que les commerçants puissent donner des informations à leurs clients, qu'ils puissent garder le lien avec eux, pour qu'ils ne se retournent pas vers Amazon par défaut." Face à la gronde des petits commerçants, le gouvernement a d'ailleurs lancé un appel à projets pour toutes les entreprises numériques qui voudraient lancer des opérations du même type. Et il existe une forte demande l'entreprise amiénoise, en quelques jours, a déjà reçu une trentaines de demandes dont une vingtaines sont des projets éligibles. De la part de commerces de la région, mais aussi de toute la France.
braderie des commerçants le touquet 2021